Sister Midnight, perfectible dans sa dinguerie
- Tanguy Piole
- 26 juin
- 1 min de lecture
Karan Kandhari est déjanté. Première fois qu’il s’essaye au long métrage. Le résultat est fait pour choquer. Dans un quartier pauvre de Mumbai, Sister Midnight raconte la fureur d’une femme récemment mariée, le harcèlement qu’elle exerce sur son demeuré de mari, la folie qui la gagne finalement. Elle court après les existences terrestres pour les momifier, finit par se faire traiter en sorcière. Les couleurs sont celles de l’Inde, pastel, fluo, rouge et or. Tout n’est pas maitrisé, ni au plan technique, ni en ce qui concerne le scénario. Dommage, on aurait aimé que Karan Kandhari rentre dans le cinéma du premier coup par la grande porte comme David Lynch en 1977 avec son tout aussi dérangeant Eraser Head.
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