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Oui, oui !

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • 22 sept.
  • 1 min de lecture


Pour son film Oui sur l’après 7 Octobre en Israël, Nadav Lapid fait feu de tout bois. Comme si l’énormité des événements de ce jour-là et des suivants commandaient ce pot-pourri : un script farceur-fou signé par un réalisateur exilé, des scènes décousues-déchirées, des personnages perchés-perdus (avec même Pablo Pillaud-Vivien en secrétaire de milliardaire russe), une musique tapageuse-pulsée signée Sleeping Giant, un groupe d’alumni de Yale, incapable de hurler plus fort que les news des destructions de Gaza. La mer est d’émeraude, les windsurfers sortis des années soixante-dix, quand tout allait déjà si mal dans ce pays déjà coupé en deux camps irréconciliables. Je lis que Nadav Lapid s’inspire de Fellini, que son film est une comédie ? Comédie, dramédie, reportage, comédie musicale, sans doute le réalisateur ne voudrait-il voir son œuvre figurer dans aucune case. Je n’ai pas ri, je n’ai pas pleuré. Mes yeux éblouis ont capté chaque image en craignant la suivante. Un film au dénouement incertain comme est incertain le sort de la région qui a vu naître le Christ et que je n’ai jamais connue apaisée malgré mon âge déjà respectable.

 

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