top of page

Alpha, ma Palme d’Or 2025 (en attendant la suite)

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • 20 août
  • 1 min de lecture


Alpha, je l’avais mis sur ma liste, craignais pourtant de me rendre à la première du dernier Ducourneau à l’UGC Les Halles, ce mercredi 20 août 2025 à neuf heures dix. Car je n’avais pu visionner jusqu’au bout ni Grave ni même Titane, Palme d’Or 2021. Deux films trop violents ou malaisants comme on dit au Québec. Me rendre dans une salle plutôt qu’allumer mon écran m’obligerait. Ce stratagème a-t-il fonctionné ou bien le dernier film de Julia Ducourneau joue-t-il un peu plus subtilement avec les nerfs des spectateurs que les précédents ? Je l’ai vu jusqu’au bout et placé illico en bonne place dans mon Panthéon, aux côtés de Diva, vu trois fois depuis sa sortie en 1981 - une rareté chez moi. Comme avec le film de Jean-Jacques Beineix, j’ai été transporté dans un monde aux limites du nôtre, dans des lumières bleutées et une bande son à fond les décibels, à vivre l’existence d’êtres purs frappés par la dureté des temps. Pour cette histoire de simili-sida des années quatre-vingt, trois acteurs éblouissants : Golshifteh Farahani, doctoresse courageuse issue de l’immigration berbère, aux premières loges dans la prise en charge des malades, Ambrine Trigo Ouaked puis Mélissa Boros, sa fille Alpha, cinq ans et treize ans selon les scènes enchevêtrées, possiblement frappée par l’immonde virus, et Tahar Rahim méconnaissable avec vingt-deux kilos perdus depuis Monsieur Aznavour, très crédible en Amin, frère toxico, décharné et contaminé. Ils ont tous les trois touché mon cœur et mes sens. Pour toujours.

                 

 
 
 

Commentaires


Posts à l'affiche
Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page