Le mal n’existe pas ?
La petite Hana (Ryo Nishikawa) regardant furtivement la caméra alors qu’elle ne devrait pas et la fin incompréhensible (cela me va bien si l’intention est de proposer un dénouement ouvert mais au cas présent le champ des possibles est trop large), après le sublime « Drive my car » de Ryusuke Hamaguchi, son film « Le mal n’existe pas » ne m’a pas complètement convaincu. Mais j’ai aimé la lenteur et la beauté de la vie rurale dans le Japon d’aujourd’hui, le mystère entourant les personnages, leurs souffrances non dites, la peinture d’une paternité dénuée de dolorisme, le débat philosophique sur la place du tourisme dans la société.
Comments