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La Venue de l’avenir fait du bien

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • il y a 6 jours
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 6 jours



Les critiques du film n’étaient pas toujours avenantes mais le bouche à oreille fait venir les spectateurs. Sorti dans les salles en même temps que sur la croisette, le film de Cédric Klapisch, La Venue de l’avenir, a un casting de ouf ! Chacun y trouvera un chouchou. Julia Piaton jouant Céline, la plus corporate de trois-cents héritiers réunis sur le sort d’une maison de famille pas si délabrée qu’il n’y paraît ? J’étais, quant à moi, en admiration pour Sara Giraudeau, archi-féminisée depuis le Bureau des Légendes, jouant une fille de joie - expression parfaitement adaptée - dans le Paris de 1895. Et en sympathie pour les deux jeunes compères de sa fille, Paul Kircher en Anatole le peintre et Vassili Schneider en Lucien le photographe. Suzanne Lindon fait le taf dans le rôle d’Adèle, ladite fille, mais pourquoi cette pudeur insolite dans la scène où elle est censée prendre la pose nue devant son chéri ? Deuxième bizarrerie, La Venue de l’avenir, le titre du film. Les avenues de Paris, ses quais et ses ruelles, n’ont pas bougé depuis cent-trente ans, est-ce cela que Klapisch veut nous faire toucher du doigt ? Il y réussit parfaitement. Comme il démontre que les liens unissant les êtres n’ont pas non plus pris une ride et qu’ils donnent du sel à l’existence. Vivons libres en libido et en pensée, ce serait la morale de cette fable réussie qui fait du bien. C’est la plus grande réussite du film.

 

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