Sur la trace de Dersou Ouzala
J’ai passé mon 8 Mai avec Vladimir Arseniev et Dersou Ouzala. J’ai d’abord visionné le film russo-japonais Dersou Ouzala réalisé en 1975 par Akira Kurosawa, puis, sans sous-titre - excellent exercice facilité par la similarité de certaines scènes entre les deux films -, Dersu Uzala, film soviétique de 1961 du réalisateur arménien Agassi Babaïan. Le mythe de Dersou Ouzala, chasseur de la forêt de l’ethnie Nanaï (ou Gold comme on disait en 1902) de cinquante-trois ans ayant servi de guide à l’explorateur Arseniev dans ses missions successives de relevés topographiques a largement inspiré Cédric Gras qui me l’a fait connaitre dans L’hiver aux trousses et Le Nord c’est l’Est. Je retrouve des échanges avec lui concernant son projet de 2021 avec Luc Jacquet, Sibérie, les métamorphoses de l’automne, incluant un film, Toundra, une exposition immersive et interactive, « Babi Leto, un automne en Extrême-Orient Russe », « S’adapter ou périr », un documentaire grand format sur l’automne en Sibérie et «Dans les pas de Dersou Uzala », un documentaire télévisé écrit par Cédric Gras. Hélas, qu’est devenu ce projet multiforme maintenant que la Russie a sombré dans la folie poutiniste ?
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