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Le clan des bêtes : nouvelle prouesse du cinéma irlandais

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • il y a 4 jours
  • 1 min de lecture



Marqué par les haines inextinguibles dans les campagnes irlandaises, Christopher Andrews signe, avec Le clan des bêtes (Bring them down), son premier long métrage en tant que réalisateur. Cette histoire de rivalité entre deux familles d’éleveurs est un thriller dont on ne sort pas indemne. La soif de vengeance guide deux pères ennemis que la vie n’a pas épargnés, leurs fils mènent le combat en leur nom. On vit les événements du point de vue de l’un puis de l’autre. La caméra en mouvement filme au plus près les empoignades sanguinaires. Le scénario de Christopher Andrews semble taillé pour Barry Keoghan, qui joue Jack. Avec son visage prématurément abîmé par une rude existence (une mère morte d’overdose, un placement en famille d’accueil), il était remarquable dans Les Banshees d’Inisherin de Martin McDonagh (déjà une évocation du trop-plein de testostérone dans l’Irlande rurale) et dans Bird d’Andrea Arnold. Il l’est encore une fois. L’Américain Christopher Abbott, qui joue Michael, son opposant, s’exprime en gaélique, une langue qu’il a dû apprendre pour l’occasion. Mais quand ils s’apostrophent, Michael et Jack le font dans la langue de Shakespeare. Quels liens unissent profondément ces deux « fils de », le spectateur pourra se forger son opinion. Au plus fort de leur lutte, ils semblent proches de renoncer à l’injonction multiséculaire : lutter à mort sans réfléchir.

 

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