Black Tea : triste ratage de Chinafrique
Abderrahmane Sissako avait été admirable avec son premier film « Timbuktu », j’avais depuis longtemps prévu d’aller voir « Black Tea » dès sa sortie. Surtout que l’argument me parlait, une jeune Ivoirienne s’entichant - en mandarin - d’un Chinois dans un salon de thé de Canton après avoir dit non à son mariage ivoirien. Les critiques du Monde et de Libé étaient franchement mauvaises, une telle convergence m’attirait encore plus. Hélas, elles avaient raison, ce film est raté ! On ne croit pas un instant aux personnages et au scénario, que les acteurs s’expriment en malinké, en français ou dans ce mandarin raffiné de Taiwan que personne ne prononcerait à Canton où est pourtant censée se dérouler l’action, grossière erreur, le réalisateur croit-il que la Chine soit encore terra incognita ? J’ai quitté la salle avant la moitié du film. Triste.
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