Thomas Pesquet, l’homme sans dysqualité
Depuis une rencontre avec Arnaud Cathrine, je voulais lire Ma vie sans gravité, le livre qu’il a écrit pour l’astronaute Thomas Pesquet. Ce dernier lui rend hommage dans une longue partie Remerciements mais s’accapare le livre d’ailleurs signé de lui seul en couverture. Pesquet traite Cathrine de « meilleur des psychanalystes ». Le psy en question a vainement tenté de faire cracher les aspérités de sa vie au jeune homme lisse comme une boule de billard, aucun écart de conduite n’est révélé. Au moment de sa sélection par l’Agence Spatiale Européenne, Pesquet a demandé conseil à Philippe Perrin que j’ai connu sur les bancs de mes deux Maths Spé et qui l’a précédé dans l’espace, j’avais presque oublié que j’étais d’une génération d’anciens. Belle trouvaille que ce titre Ma vie sans gravité. Ce pourrait être le projet d’existence de millions de Français à la tête bien faite passés par des études scientifiques et qui peinent à vivre et dire l’ailleurs de la vie.
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