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Sauter dans l’inconnu : prouver sa liberté



Au début, la presse avait été prolixe et porteuse d’espoir : Francis Ford Coppola avait cassé sa tirelire personnelle pour produire un film testament, ce serait une œuvre unique. Lorsqu’elle fut visionnée par quelques happy few, les critiques tombèrent, elles étaient unanimement mauvaises, l’homme s’était fourvoyé. Quelques commentaires plus récents et plus proches de moi allaient dans le même sens. Cela éveillait bien sûr ma curiosité. Lorsque j’ai franchi la porte de l’immense salle de l’UGC Les Halles dans laquelle seule une poignée de spectateurs avaient pris place, j’ai eu confirmation du hiatus entre l’ambition messianique de l’auteur et la réception du public. Ma réaction : Megalopolis ne pouvait pas être le film tant décrié. J’ai mis tous mes sens en éveil, voulu tout comprendre, ce n’était pas difficile, le scénario n’est pas complexe. « When we leap into the unknown we prove that we are free » s’écrie Cesar Catilina joué par Adam Driver. C’est précisément mon aspiration : la liberté totale d’aimer ce film à nul autre pareil. L’histoire déborde de bons sentiments, la pellicule de belles images, j’ose écrire (contre tous ?) que tout cela m’a donné du baume au cœur. Francis Ford Coppola a dédié Megalopolis à sa femme Eleanor décédée en avril, il pourra partir à son tour apaisé.

 

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