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Roman de plages : l’iode comme un remède aux traumas ?

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • 14 mars
  • 1 min de lecture


Dans son nouveau texte, Roman de plages, Arnaud Cathrine déroule l’irrépressible échappée belle de Raphaël, homme de quarante-huit ans (comme l’auteur au moment où il écrit) récemment quitté par sa compagne. À la recherche des origines de la rupture, pas encore résigné à ne pas comprendre, Raphaël séjourne aux quatre coins de France dans des appartements et des maisons en bord de mer. Il est accompagné par les textes d’écrivains sur le grand large dûment référencés en conclusion. Dont ces lignes de Virgina Woolf :

I need solitude.

I need space.

I need air.

I need the empty fields around me ;

and my legs pounding along roads ;

and sleep ;

and animal existence.

Au-delà des lieux réparateurs, les rencontres avec des inconnus ou des personnes de son passé, leurs paroles frappées au coin du bon sens, agiront-elles comme des baumes réparateurs ? « Refaire votre vie ». Consternante expression, du reste. Comme si être avec quelqu’un suffisait à faire ou refaire une vie (l’auteur aurait d’ailleurs pu mettre aussi en italiques « être avec quelqu’un »…). Aux marges du continent comme de son propre vécu, Raphaël se détachera-t-il des injonctions sociales, la conjugalité, la parentalité ? Au sept-centième kilomètre de ma propre errance pédestre sur les côtes bretonnes, le personnage de Roman de plages m’a parlé  bien sûr. Et ramené à mes propres scarifications. Merci Arnaud Cathrine pour ces pérégrinations si sensibles et justes.

 

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