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Peu éclairé par la chandelle de Mata

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • 8 mai
  • 1 min de lecture


Avec le dernier film d’André Gil Mata, il faut se concentrer et se risquer à des interprétations sujettes à interprétation. Deux vieilles femmes cohabitent en un lieu où l’on parle portugais, dans une maison bourgeoise passablement décatie. D’autres personnages apparaissent, sont-ils la descendance de la maitresse de maison ? La deuxième femme a-t-elle d’autres rôles que celui de domestique ? Quatre saisons passent, en réalité des décennies. Et la maison reste dans son jus, réceptacle immuable des trajectoires de vie. La lumière et l’ordonnancement des objets se gravent irrémédiablement dans l’œil du spectateur. Il ne se dit presque rien dans À la lueur de la chandelle mais le film dit beaucoup sur le passage inexorable des ans, et aussi peut-être sur la rigidité qu’ils confèrent sournoisement.

 

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