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La Chine immuable du réalisateur Qiu Yang

  • Photo du rédacteur: Tanguy Piole
    Tanguy Piole
  • 28 mars
  • 1 min de lecture


Le Chinois Qiu Yang  a vécu en Australie, son cinéma prend le meilleur des deux mondes. Sombre comme un film de David Lynch, son premier long métrage, Some rain must fall, offre une saisissante évocation en shanghaien de la vie à la ville. Le film est centré sur la détresse de Ciu, l’héroïne jouée par l’énigmatique Yu Aier, une femme au foyer d’une quarantaine d’années hésitant à obéir aux injonctions de son mari, de sa fille et de sa belle-mère alors que son existence est émaillée d’incidents incontrôlables. Le format presque carré et suranné des images, leur filtre jaune évocateur d’une Chine du peuple aux vies rancies par la banalité, les prises de vue dans la pénombre que viennent trancher des néons multicolores, le jeu de personnages hors champ, m’ont harponné comme un roman de Kafka.

 

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